Andasibe et Manambato bis

Bien que nous ayons déjà visité ces 2 endroits, (articles de juin et juillet 2014), je ne résiste pas à vous relater notre séjour éclair à Andasibe et Manambato, ne serait-ce que pour vous faire profiter des paysages, toujours aussi magnifiques. Je dis éclair car notre timing était serré, nous voulions montrer un maximum de choses à nos amis de France qui arrivaient lundi et repartaient samedi à la mi-journée.

Départ donc le mardi matin pour Andasibe, avec les traditionnels embouteillages cela ajoute 2h aux 3h de route nécessaires… Un petit pique-nique sur la terrasse de la chambre, un petit plongeon dans la piscine de l’hôtel (car la saison est encore chaude contrairement à notre première visite) et hop, nous voilà partis pour les crocos et les lémuriens des réserves de l'hôtel Vakona Lodge où nous avions déjà été. Perso, on ne s’en lasse pas !

Lémurien bambou. Le vari se fait plus rare cette fois.

La séance selfie avec les lémuriens a hélas été vite écourtée car nous nous sommes pris une grosse douche. Nous étions tous trempés de la tête aux pieds, mais les enfants n’ont pas râlé pour autant, cela les a amusé je crois. Nous étions néanmoins ravis de trouver le sèche cheveux dans la salle de bain, cela nous a permis de repartir en ballade les pieds au sec le lendemain matin.

Ballade le lendemain matin dans la forêt primaire tropicale humide, nous avons réussi à voir quelques indri qui eux se fichent royalement des touristes, ils ne descendent que très rarement des arbres. Toutes les tentatives pour l’élever en captivité ont échoué : mangeant à peu près 30 feuilles d’espèces d’arbre différentes, il lui faut un très grand territoire qu'un zoo ne peut lui offrir.  

La flore et la faune sont toujours aussi belles, en voici quelques exemples

Fleur de gingembre

Boa constricteur en sieste

Araignée chauve-souris

Nous quittons Andasibe vers 11h, la route sinueuse reste dangereuse mais réserve aussi des scènes de vie plus faciles à saisir qu'en ville.

Nous restons un long moment derrière ce "lascar" tant doubler est peu aisé...

Nos 4x4 passent sans encombre les derniers 10km de piste car elle est anormalement sèche pour la saison, nous qui avions craint de nous enliser !

Nous arrivons à Manambato vers 14h. La dernière fois, nous nous étions arrêtés là en logeant Chez Luigi. Cette fois, nous sautons dans un bateau à moteur qui nous mène en 40mn environ à l’Ony Hôtel, seul moyen d’accès.

Sur le site de l'hôtel le ponton était encore vaillant

Nous nous attablons vers 15h30, l’estomac dans les talons mais ravis, nous retrouvons sur place un ami (local) et ses 2 enfants qui nous ont attendu pour manger.

L’hôtel est formé de quelques bungalows en bord de plages, sur une presqu’île des lacs et canal des Pangalanes : on se sent au bout du monde et on l’est d’ailleurs un peu, sans connexion internet ni téléphonique, ou seulement à certains endroits. La salle du restaurant donne sur deux des lacs. 

Luc, le propriétaire malgache est très pro, sympa mais pas pressant. Ses menus, excellents et variés, sont identiques pour tous étant donné l’approvisionnement local uniquement par bateau, mais il propose gentiment quelques aménagements pour les enfants. Les lémuriens bambous s’invitent à chaque repas, pour le plus grand plaisir de tous.

Le reste de l’après-midi passe vite dans l’eau chaude du lac.

Les bungalows ne sont pas luxueux mais sont propres et la literie est correcte, impeccable pour ces deux nuits. Une belle araignée se glisse les deux soirs dans les plis de la moustiquaire des enfants qui n’en mènent pas large alors !

Belle luminosité pour ce premier soir (ce sera pluie pour la 2è soirée) :

Le lendemain matin nous nous faisons guider jusqu’au village de pêcheurs sur la languette de terre avant l’océan. Cette petite marche de 40mn environ A puis R nous permet d’admirer la végétation de ces lagunes.

Il faut quelquefois patauger dans l’eau et Ottavio, râleur au début car il ne voulait pas faire la ballade, trouve tout à fait normal de se faire porter, un vrai petit roi…

Une pirogue nous fait traverser le canal et atteindre le village et l’océan. Le chef nous fait traverser son village où nous constatons cette fois la présence d’une école, avec des élèves en train d’étudier (ce ne sont pas les vacances pour les malgaches). De nouveau, nous pensons qu’en cas de tempête ou cyclone ces maisons sont bien fragiles… 

 L'océan et le village sont séparés par la voie ferrée, comme partout dans les Pangalanes, d'où cette gare désaffectée, fantomatique. Il y aurait un train par semaine nous dit-on. 

 Baignade interdite bien-sûr, vraiment trop tumultueux.

Le reste de la journée s’écoule en sieste, farniente et/ou baignade, suivi d’un bon dîner.

Et il faut bien repartir le lendemain matin, départ à 7h20 de l’hôtel, nous passons le ruisseau et la piste sans problème malgré la pluie de la nuit.

Arrêt déjeuner d’1h30 à Andasibe et arrivée à la maison vers 18h… Tout cela pour 240km seulement, les 2 dernières heures d’embouteillage baissant fortement la vitesse moyenne !

Nous avons eu grand plaisir à revoir ces lieux et découvrir le dernier, et surtout à les faire découvrir à nos amis, c'était super de les avoir avec nous.

Notre 2è semaine de vacances s'annonce beaucoup plus calme, mais les enfants ne s'en plaignent pas pour le moment !