Octobre est déjà là, pfiou que le temps passe
vite, mais c’est bon signe me direz-vous !
Les semaines se suivent à une allure folle, c’est
sans doute la même chose pour vous tous, chers lecteurs…
Bien que ne me sentant plus totalement étrangère
ici, je ne me sens pas encore non plus vraiment à ma place, je ne suis pas sûre
de vraiment m’y sentir un jour d'ailleurs, nous avons une telle différence de
niveau de vie d’avec la plupart des gens que cela éloigne et isole forcément.
On pourrait aussi dire que je me sens encore un peu
« neuve », donc j'essaie de garder l’œil ouvert, et l’appareil photo à
portée de main, pour pouvoir partager avec vous mes étonnements.
Aujourd’hui en
voici donc quelques uns, qui prêtent plutôt à sourire :
J’ai déjà parlé ici de la quasi absence de panneaux
de circulation. Il y en a bien quelques uns, mais ils sont alors, comme sur cette photo, tellement
bien camouflés qu’il en devient difficile de les voir !
En Europe les paquets de cigarette sont
répugnants. Comme je ne fume pas, je n’ai pas fait attention ici, mais il est
vrai que cela ne fonctionne pas vraiment étant donné la stabilité, voire l’augmentation
continuelle, du nombre de fumeurs…
Cet avertissement sur un mur de maison m’a
amusé, je ne suis pas sûre qu’il soit très dissuasif non plus !
Pour en avoir vu en épicerie je sais que la cigarette
basique est vendue 100 Ariary l’unité, soit 0,03 cents d’euro. Sinon la
marijuana est ici appelée « rongony », et il paraît qu’il existe déjà
tout un trafic à et autour du lycée, ce qui ne me rassure guère pour mon petit…
L’association des parents d’élèves organise une conférence de sensibilisation
au cours de l’année pour les 6è et 5è : comme je trouvais cela tôt, on m’a
assuré que au contraire, c’était trop tard pour les 4è-3è, le discours
sanitaire n’est déjà plus entendu à cet âge-là alors qu’il est mieux compris et
assimilé chez les plus jeunes. Quand on sait que les ravages se font surtout sur les jeunes cerveaux, non finis, cela incite à la prévention.
Comme déjà écrit, tout est transporté et
transportable ici, par tous les moyens possibles et imaginables.
Ce qui donne quelques surprises comme ici, dans
l’embouteillage pour aller au lycée un samedi matin pour une réunion
parents/profs.
Et voici les œufs en vélo, pas mal non plus !
Difficile d'être à la fois conductrice et photographe, merci à Geneviève donc ! |
Les œufs sont aussi transportés dans de grands
paniers avec beaucoup de paille et d’herbe sèches pour amortir les chocs. Je ne
sais pas s’il y a beaucoup de pertes mais en tout cas ceux qui les portent adoptent
le même comportement que tous sur la route, très périlleux pour eux et pour
leur cargaison si fragile sans doute.
La poule et le coq sont aussi transportés à la
main à l’unité, il faut que j’arrive à faire un cliché.
Dans le même esprit il y a le porc vivant sur la
mobylette (si-si, il était bien vivant, j’en ai déjà vu des entiers ou demi sur
vélo moins bien portants : bah, pas beau à voir).
Tomber en panne, cela arrive souvent, mais pouvoir
faire réparer, c’est autre chose. Voici donc le minibus abandonné et sans
doute en partie désossé sur place. On peut se demander si la charrette en
dessous est là pour l’emmener en réparation, sauver ce qui reste par le proprio ou bien
rafler ce qui reste !
Allez, j’arrête là pour cette fois.
Mais si un jour je ne remarque plus tout cela, est-ce que cela voudra dire que je me sentirais vraiment à l'aise ? Non, je pense que cela signifiera que je suis blasée, et ce sera bien pire, mais j'espère bien ne pas en arriver là !
A bientôt !
On dit transporter des œufs à vélo et non en vélo. Sinon j'avais une question. C'est toujours Bolloré qui tiens le marché du tabac à Mada ?
RépondreSupprimerbonjour Patricia, je te lis avec plaisir et vous embrasse tous.
RépondreSupprimerJe compatis pour Achille...
Marielle