lundi 6 octobre 2014

Garder l'oeil ouvert

Octobre est déjà là, pfiou que le temps passe vite, mais c’est bon signe me direz-vous !
Les semaines se suivent à une allure folle, c’est sans doute la même chose pour vous tous, chers lecteurs…

Bien que ne me sentant plus totalement étrangère ici, je ne me sens pas encore non plus vraiment à ma place, je ne suis pas sûre de vraiment m’y sentir un jour d'ailleurs, nous avons une telle différence de niveau de vie d’avec la plupart des gens que cela éloigne et isole forcément.
On pourrait aussi dire que je me sens encore un peu « neuve », donc j'essaie de garder l’œil ouvert, et l’appareil photo à portée de main, pour pouvoir partager avec vous mes étonnements. 

Aujourd’hui en voici donc quelques uns, qui prêtent plutôt à sourire :

J’ai déjà parlé ici de la quasi absence de panneaux de circulation. Il y en a bien quelques uns, mais ils sont alors, comme sur cette photo, tellement bien camouflés qu’il en devient difficile de les voir !

En Europe les paquets de cigarette sont répugnants. Comme je ne fume pas, je n’ai pas fait attention ici, mais il est vrai que cela ne fonctionne pas vraiment étant donné la stabilité, voire l’augmentation continuelle, du nombre de fumeurs…
Cet avertissement sur un mur de maison m’a amusé, je ne suis pas sûre qu’il soit très dissuasif non plus !

Pour en avoir vu en épicerie je sais que la cigarette basique est vendue 100 Ariary l’unité, soit 0,03 cents d’euro. Sinon la marijuana est ici appelée « rongony », et il paraît qu’il existe déjà tout un trafic à et autour du lycée, ce qui ne me rassure guère pour mon petit… L’association des parents d’élèves organise une conférence de sensibilisation au cours de l’année pour les 6è et 5è : comme je trouvais cela tôt, on m’a assuré que au contraire, c’était trop tard pour les 4è-3è, le discours sanitaire n’est déjà plus entendu à cet âge-là alors qu’il est mieux compris et assimilé chez les plus jeunes. Quand on sait que les ravages se font surtout sur les jeunes cerveaux, non finis, cela incite à la prévention.

Comme déjà écrit, tout est transporté et transportable ici, par tous les moyens possibles et imaginables.
Ce qui donne quelques surprises comme ici, dans l’embouteillage pour aller au lycée un samedi matin pour une réunion parents/profs.
 Appétissants ces gâteaux à la crème directement sur la plage arrière, non ?


Et voici les œufs en vélo, pas mal non plus !
Difficile d'être à la fois conductrice et photographe, merci à Geneviève donc !
Les œufs sont aussi transportés dans de grands paniers avec beaucoup de paille et d’herbe sèches pour amortir les chocs. Je ne sais pas s’il y a beaucoup de pertes mais en tout cas ceux qui les portent adoptent le même comportement que tous sur la route, très périlleux pour eux et pour leur cargaison si fragile sans doute.
La poule et le coq sont aussi transportés à la main à l’unité, il faut que j’arrive à faire un cliché.

Dans le même esprit il y a le porc vivant sur la mobylette (si-si, il était bien vivant, j’en ai déjà vu des entiers ou demi sur vélo moins bien portants : bah, pas beau à voir).


Tomber en panne, cela arrive souvent, mais pouvoir faire réparer, c’est autre chose. Voici donc le minibus abandonné et sans doute en partie désossé sur place. On peut se demander si la charrette en dessous est là pour l’emmener en réparation, sauver ce qui reste par le proprio ou bien rafler ce qui reste !


Allez, j’arrête là pour cette fois. 
Mais si un jour je ne remarque plus tout cela, est-ce que cela voudra dire que je me sentirais vraiment à l'aise ? Non, je pense que cela signifiera que je suis blasée, et ce sera bien pire, mais j'espère bien ne pas en arriver là !

A bientôt !


2 commentaires:

  1. On dit transporter des œufs à vélo et non en vélo. Sinon j'avais une question. C'est toujours Bolloré qui tiens le marché du tabac à Mada ?

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  2. bonjour Patricia, je te lis avec plaisir et vous embrasse tous.
    Je compatis pour Achille...

    Marielle

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