Première « expédition » hors de Tana et quelques détails de la vie quotidienne

« Tonga soa » / Bienvenue !

Le w-e dernier nous avons quitté Tana un peu avant 8h du matin pour nous rendre à Ampefy, à environ 120km de la maison, sur la RN1.
Même si la route est bonne, 

il faut toujours compter sur les embouteillages au départ, puis sur le fait que la route est très sinueuse et que l’on n’y dépasse pas les 80km/h dans le meilleur des cas. Donc 3h à 3h30 de route. Les faubourgs de Tana se font plus verts, nous passons le long de nombreux fours à briques, toujours impressionnants.

 Il y en a aussi beaucoup sur la route de la digue qui mène de chez nous au centre, mais là l’échelle est plus importante, ils sont moins imbriqués (si je peux dire) dans les habitations et rizières.

Nous découvrons les plantations de papayers, jamais vus pour ma part.

 Il existe plusieurs sortes de papayes, celles d’ici poussent directement sur le tronc, et il n’y a pas beaucoup de feuilles au sommet de l’arbre. Elles sont grosses et deviennent jaunes orangées une fois mures, et sont vendues alignées au bord de la route ou sur les étals à Tana. Je les préfère en jus qu’à manger nature car cela me semble un peu fade en fait.

J’ai pu tester le jus d’ananas frais aussi, car on en trouve beaucoup dans la région, c’était un vrai régal, je n’en ai jamais bu d’aussi bon. Par contre il ne semble pas qu’il y ait de plantations à proprement parlé, en tout cas dans ce coin nous n’en avons pas vu.

Nous quittons la RN1 pour 10km de piste (ça secoue) et notre premier arrêt aux geysers artésiens d’Amparaky, moins spectaculaires que ceux vus en Islande il y a quelques années mais presque plus sympa car plus « inoffensifs », on ne risque pas la brulure ! Les garçons enlèvent les chaussures une fois qu’elles sont bien trempées of course,

nous n’osons toutefois pas nous baigner dans la piscine aménagée.

Un deuxième bassin est prévu derrière pour la saison des pluies où l’eau est forcément plus abondante. Mais cela fait tout de même du bien de se tremper les pieds !

Deuxième arrêt aux chutes de la Lily où la baignade est possible car il y a moins de bilharlioze dans les eaux vives.

Arrivée en fin d’après-midi à notre hôtel, nous avons droit à un concert d’oiseaux qui ne s’arrêtera pas de toute la nuit, ajouté à la musique du village voisin !

Au restaurant Ottavio dessine son premier zébu, l’essentiel y est, la bosse et les cornes.

Et maintenant quelques « instantanés » :

Je ne résiste pas à partager avec vous cette publicité pour ce restaurant, la « gastro-nomie pizza », qui ne donne pas très envie en fait.

Je n’ai pas encore testé les pizzas ici, mais il paraît que ce n’est pas terrible. Lors de notre premier séjour en mai, devant notre étonnement sur le nom de cette chaîne de restaurant à Mada, notre chauffeur d’alors nous avait précisé que cela s’appelait avant la « Gastro pizza », et que « nomie » avait ensuite été rajouté pour récupérer le coup. Je ne sais pas si c’est vrai mais en tout cas cela continue à faire sourire. Après recherches, « Gastro Pizza », créée en 2002, a introduit la pizza dans le pays et est maintenant la première chaîne dans ce domaine. Elle a même ouvert un restaurant à l’île Maurice, mais a dû le fermer fin 2012 (http://matv.mg/?p=23761), et envisage de le faire à La Réunion désormais. La pub de la photo annonce en fait le restaurant d’Ivato (à côté de chez nous), beaucoup moins « fast-food » que les autres, plus « gastronomique » donc et varié d’après les commentaires lus ça et là. Pour être sûr de ses produits, le boss Ambinintsoa Randrianaivo a ouvert sa propre fromagerie ainsi qu’une ferme porcine et de volaille. Certes ces infos datent de fin 2011 mais ce Gastro-nomie pizza-là est sans doute à tester finalement !

Ce mardi je suis allée acheter de la mousse chez Madafoam à deux pas de la maison pour faire des coussins autour de la cheminée, et j’ai assisté au chargement d’une camionnette, le résultat est impressionnant, non ?

Il s’agit je pense de mousse de polyuréthane, avec d’autres produits chimiques sûrement toxiques à long terme. Notre matelas de lit est dans cette texture pour le moment, et je peux vous dire que ce n’est pas très souple, plutôt dur en fait, je commence seulement à m’y faire un peu mieux !

Enfin, n’oublions pas de vous donner quelques nouvelles de Dominos : le voici cette après-midi sous un de ses arbustes fétiches dans le jardin.

Maintenant on essaye de le coincer au plus tard vers 21h sinon c’est plus compliqué voire perdu : mais 3h dans la nuit noire, c’est déjà pas mal non ? Idéalement il faudrait installer une chatière, mais je ne sais même pas si cela se trouve ici et par ailleurs je ne pense pas que le proprio de la maison serait très content…

Veloma, à la prochaine !